[Fil actu 2015] Bouquetins du Bargy : l'hécatombe continue, mais tout le monde s'en moque (MAJ : 20/05/15)
20 mai 2015 : l'hécatombe continue, mais tout le monde s'en moque
Depuis plusieurs semaines, l'Etat abat des bouquetins dans l'indifférence générale. Aucun citoyen, aucune association n'a lancé de procédures judiciaires contre ces abattages que le Conseil National de Protection de la Nature condamne. L'affaire est de plus en plus opaque : impossible d'avoir des informations, les autorités se recroquevillent, et tuent le plus discrètement possible les rois des cimes. Personne ne sait rien, et les journalistes ne cherchent même pas à savoir, car l'abattage de cent bouquetins en deux mois est bien moins spectaculaire et vendeur que celui de cent bouquetins en un jour...
En vaccinant tous les bouquetins sains du Bargy, l'infection pourrait s'éteindre sans aucun abattage, mais pour le préfet et sa clique, la logique d'un chasseur semble bien plus simple à comprendre que le panache de Pasteur.
(En outre, sauf erreur de ma part, en l'absence de préjudice personnel, notamment financier, un citoyen semble ne pas pouvoir saisir les tribunaux au nom de la préservation de la biodiversité ou du bien commun, et serait qualifié de requérant illégitime... Une société qui n'ouvre pas ses oreilles à chacun de ses citoyens, peut-elle vraiment aspirer à la justice ?)
7 mai 2015 : les tirs ont repris
Vendredi 24 avril, l'Etat a commencé une nouvelle campagne de tirs, conformément à l'arrêté du 3 mars 2015 signé par le préfet de la Haute-Savoie. Ces tirs visent les animaux séropositifs, et perturbent les analyses des instances scientifiques (l'ANSES n'a toujours pas rendu son rapport). Considérant que l'Etat refuse, par laxisme, d'engager toute étude vaccinale, ces tirs ne sont pas acceptables. D'ailleurs, le Conseil National de Protection de la Nature s'y oppose, mais l'indifférence citoyenne et associative permet à l'Etat de commettre ce crime ("infraction grave à la morale réprouvée par la conscience") envers la biodiversité et la vie animale en toute quiétude.
8 avril 2015 : les associations sous pression : le préfet doit être révoqué !
Selon des sources fiables et concordantes, l’association ASTERS, Conservatoire des espaces naturels de la Haute-Savoie, a fait l’objet « d’un audit complet de ses finances par trois inspecteurs de la Direction Générale des Impôts ». Selon ces sources, « cet audit [a été] commandé par le préfet » suite aux propos tenus par le directeur d’ASTERS, Thierry Lejeune, le 15 juin 2014.
Thierry Lejeune remettait alors en question les mesures d’abattages à l’aveugle ordonnées par le préfet : « franchement, on n’a pas été très honnête ». « Normalement, toutes les bêtes abattues devaient être analysées. Cela n’a pas été fait. On a simplement envoyé les carcasses à l’équarrissage. On a voulu gérer un problème par l’éradication d’une espèce protégée, au nom du principe de précaution. C’est du jamais vu. Surtout que la situation n’était pas aussi urgente qu’on a voulu le faire croire. Asters défend une position scientifique et non idéologique. On est allé trop vite. On a voulu jouer aux apprentis sorciers et on n’a rien réglé. Aujourd’hui, les études ne sont pas rassurantes. Il faut ramener le débat sur un plan rationnel et agir sur la base d’études scientifiques solides. Nous ne sommes pas prêts à accepter une nouvelle tuerie, en sachant très bien qu’elle est en préparation… »
Suite à cette déclaration, le préfet de la Haute-Savoie avait déjà exclu Asters des réunions de concertation sur l’affaire des bouquetins du massif du Bargy, et le président d’ASTERS s’était alors senti obligé de demander au préfet « de bien vouloir accepter [ses] excuses les plus vives ». Cette mesure de chantage était déjà inacceptable, mais cet audit (qui n’a rien révélé d’anormal) est la goutte d’eau de trop, car il a permis de mettre sous pression ASTERS, et démontre que le préfet de la Haute-Savoie abuse dangereusement de son autorité. Comment peut-on prétendre que la parole est libre lorsqu’au moindre mot de travers, un préfet menace de vous envoyer 3 inspecteurs de la Direction Générale des Impôts ? Sous l’autorité de ce préfet, ASTERS ne peut pas parler librement des bouquetins du Bargy ! Pour préserver la liberté d’expression des associations, le préfet de la Haute-Savoie doit donc être révoqué. Pour rappel, en 2013, les associations subventionnées LPO et FRAPNA avaient salué les abattages à l’aveugle, pourtant contraires à l’avis du Conseil National de Protection de la Nature (CNPN). Ces associations s'opposent-elles aux nouveaux abattages, encore une fois, contraires au nouvel avis du CNPN ? Je ne le crois pas. Ne soyons plus dupes !
3 avril 2015 : Le CNPN s’oppose à tout abattage, l’Etat en tort (malgré l’omerta)
Parfois, mieux vaut réagir à chaud que de laisser ses convictions se refroidir…
D'après un réseau d’observateurs, environ 1% des 350 bouquetins actuellement présents en Bargy présenterait des signes symptomatiques de brucellose. La précision du chiffre est peut-être contestable, mais son ordre de grandeur beaucoup moins. Cette maladie est donc le plus souvent asymptomatique chez les bouquetins ; et en affirmant au Premier Ministre que les bouquetins étaient pratiquement tous malades et souffrants, le député Accoyer a donc prouvé son ignorance et sa démagogie. Comme quoi, certains peuvent se rassurer : la vertu ne semble pas être pas une qualité nécessaire pour briguer les plus hauts postes, tels que celui de président de l’Assemblée nationale (ou de préfet)…
Bref, l'Agence de Sécurité Sanitaire (ANSES) devait initialement rendre un rapport d'experts en octobre 2014, puis la date a été décalée à fin mars 2015. Et je viens d’apprendre en ce début de mois d'avril que la FRAPNA a reçu il y a plus d'un mois un avenant décalant le rendu du rapport à juillet 2015 ! Il n’y a plus d’argent dans les caisses pour payer des scientifiques, mais soyons zen : on ne parle que de brucellose, une étude indépendante tous les deux ans est largement suffisante (second degré).
Le Conseil National de Protection de la Nature (CNPN), autorité consultative mi-scientifique mi-associative, devait se prononcer sur l'affaire ce 24 mars sur la base du rapport en question. Le retard de l'ANSES complique donc toute prise de décision. Faute de rapport, le CNPN a tout de même pu recevoir le directeur de l'ANSES.
Hélas, chers lecteurs, à l’heure où j’écris ces lignes, je ne peux pas en savoir plus, car le directeur général de l'association LPO France (Ligue de Protection des Oiseaux), membre du CNPN, a refusé de me donner des informations sur le contenu de la réunion du CNPN, estimant que "trop de communication pourrait être contre-productive", et qu'il faut distinguer "ce qui relève des institutions de ce qui relève du militantisme". Pas le droit de savoir !
La LPO étant une association militante (qui diffuse sur son site ma synthèse et ma pétition), ces arguments sont assez cocasses. Sans communication, la contestation est-elle possible ? Pour rappel, en octobre 2013, si 197 bouquetins ont pu être abattus en 2 jours, c'est en partie à cause du manque de communication de la FRAPNA et de la LPO. En effet, à cette époque, ces deux associations étaient les seules à savoir que le CNPN était clairement hostile au projet du préfet. Mais elles n’ont rien dit, ont refusé de rendre public les rapports bruts de l’ANSES et du CNPN, et ont salué la décision d'abattre à l'aveugle 75% des bouquetins du Bargy ! Et c'est l'action citoyenne (et non associative) de dévoiler au grand public le rapport du CNPN qui a permis de faire naître une pétition ayant aujourd'hui récolté près de 70000 signatures. Dans cette affaire, le manque de transparence a démontré sa contre-productivité puisque la campagne de tirs à l'aveugle cautionnée par la LPO (et contraire à l'avis du CNPN) a aggravé la situation au lieu de l'enrayer. Il y a donc de quoi être en colère lorsque la LPO nous refait le coup de la nécessité de la loi du silence ! Rappelez-vous comment le préfet a fermé le clapet du président du Conservatoire des espaces naturels de la Haute-Savoie ! Les subventions ne seraient-elles pas un moyen de pression de l’Etat sur les directeurs d'association ?
Oublions nos idéaux démocratiques, ayons confiance, laissons l’Etat et la LPO faire leur tambouille : ils ont si bien géré l’affaire en soutenant l’abattage contre-productif de 75% des bouquetins du Bargy ! La transparence est dangereuse, car elle risquerait de rendre les citoyens (ces pauvres idiots) trop savants et trop contestataires ! (Je risque encore de recevoir "un savon", mais j’ai l’habitude et c’est pour les bouquetins…)
Bon allez, heureusement qu’il n’y a pas que la LPO, le voici donc cet avis soi-disant sensible, compliqué et top secret :
« AVIS DU COMITE PERMANENT DU CONSEIL NATIONAL DE LA PROTECTION DE LA NATURE
Le 27 janvier 2015, étudiant la demande de Monsieur le Préfet de Haute-Savoie de capture de 100 nouveaux bouquetins du Massif du Bargy et d'abattage sélectif des animaux séropositifs, le comité permanent du CNPN a assorti son avis favorable d'une possibilité de nouvel examen à la lumière de la présentation de l'état intermédiaire des travaux de l'Anses lors du Comité permanent du 24 mars (cf. avis du 27/01). Après avoir entendu les experts de l'Anses, le comité permanent du CNPN réuni le 24 mars 2015 [est arrivé aux conclusions suivantes] :
1°) Considérant l'absence d'urgence sanitaire puisque l'abattage de nouveaux bouquetins n'est pas susceptible de faire baisser le risque déjà très faible de transmission au cheptel domestique ; 2°) Considérant le risque qu'une nouvelle opération d'abattage accélère la diffusion de la maladie sur les animaux sains comme cela a été le cas en 2013 ; 3°) Considérant que le marquage des animaux contrôlés sains n'apporterait pas de garantie pour le futur, les animaux étant relâchés dans un milieu encore contaminé ; 4°) Considérant la nécessité de permettre à l'expertise collective portée par la vingtaine de vétérinaires et scientifiques européens spécialement constituée au sein de l'Anses d'analyser les données et de conforter les modèles pour permettre aux décideurs d'opter pour le meilleur scénario d’éradication de la brucellose ; [Le CNPN] recommande qu'il soit sursis à exécuter la dérogation accordée, dans l'attente de la publication du rapport de l'ANSES fin avril et son analyse en CNPN plénier programmé en mai 2015. Votes favorables 11 ; défavorable : 1 ; abstention : 1. »
En résumé, estimant que le risque pour l’humain est minime, le CNPN renonce à son avis de janvier, réfute l’urgence, et s’oppose à la poursuite de tout abattage dans l’attente du rapport définitif de l’ANSES (qui, selon les sources, serait rendu entre fin avril et juillet). Cet avis du CNPN semble donc invalider, depuis le 24 mars, la légalité de l’arrêté (signé le 3 mars 2015) ordonnant l’abattage de dizaines de bouquetins d’ici fin juin puisque l’article L. 411-2-4° du Code de l’environnement stipule que les dérogations aux interdictions encadrant le statut de protection du Bouquetin des Alpes ne peuvent être délivrées que s’ « il n’existe pas d'autre solution satisfaisante ». Un référé en justice est possible jusqu’au 2 mai 2015.
Mais il ne faut pas se faire trop d'illusions : avec le retard pris sur l'étude vaccinale, le préfet et le député Accoyer se débrouilleront pour dramatiser l’urgence, et pour convaincre une ministre ignorante (oui, parfaitement !) de donner son feu vert au « flingage » de 95 à 100% des bouquetins du Bargy. Ah mes pauvres petits rois des cimes, tout cela m'exaspère... Si le vaccin caprin utilisé sur les chèvres avait été testé sur vous dès 2012, 3 ans auraient pu être gagnés, et des centaines de bouquetins épargnés. MS
15 février 2015 : Des abattages sélectifs avant l’éradication totale ?
Sur France 3, on nous annonçait en novembre dernier que l'abattage total des bouquetins du Bargy allait être abandonné ! Mais le préfet de la Haute-Savoie et le député Bernard Accoyer sont pugnaces... Plus que nous ? Pas sûr ! Partagez la pétition !
Le 6 janvier, le préfet de la Haute-Savoie a demandé une dérogation à la loi protégeant les bouquetins dans le cadre de la lutte contre une épizootie de brucellose circonscrite au massif du Bargy. Le représentant de l’Etat souhaite faire capturer 100 bouquetins durant le premier semestre 2015. Face au Conseil National de Protection de la Nature (CNPN), le préfet précise que les captures débuteraient dès que les conditions météorologiques et nivologiques le permettront. Les animaux seraient testés sur place grâce au test rapide. Les bouquetins séronégatifs seraient relâchés après marquage auriculaire et pose de colliers GPS ou VHF, afin de pouvoir effectuer un suivi de la population épargnée. Les animaux séropositifs seraient euthanasiés par une substance létale administrée par voie intraveineuse, avant d’être évacués (notamment par hélicoptère) et incinérés.
Alors qu’à la stupeur des scientifiques, le préfet ordonnait, en octobre 2013, de n’effectuer aucun prélèvement sur les 224 bouquetins massacrés à l’aveugle, le représentant de l’Etat s’accorde désormais à reconnaître que les prélèvements biologiques sont « nécessaires » « pour comprendre le fonctionnement de la maladie ». Les bouquetins tués devraient donc enfin faire l’objet d’un minimum d’analyse scientifique ; ce qui semble sage puisque les abattages d’apprentis sorciers ont aggravé la situation sanitaire au lieu de l’enrayer. Le 27 janvier, le CNPN aurait validé les demandes du préfet dans l’attente des nouvelles conclusions de l’Agence de sécurité sanitaire (ANSES), qui devraient être rendues en mars ou en avril.
S’il est plus raisonnable d’abattre uniquement les bouquetins séropositifs plutôt que de tirer, comme par le passé, à l’aveugle dans le tas, se réjouir serait inapproprié. En effet, alors qu’un vaccin caprin contre la brucellose existe et a déjà fait ses preuves sur les chèvres, aucune étude n’a été lancée chez les bouquetins. Grâce aux parcs zoologiques, les tests de vaccination auraient pu débuter dès 2012, mais, aussi inefficace soit-elle, la politique du court terme l’emporte, et paralyse les avancées scientifiques susceptibles de résoudre efficacement une crise sanitaire qui pourrait se reproduire dans d’autres massifs. La gestion de la brucellose par l’abattage massif d’animaux protégés reste peu évoluée, et peut être assimilée à de la barbarie, particulièrement lorsque l’on sait que la vaccination d’animaux (notamment sauvages) a permis, par le passé, d’éradiquer du territoire français de nombreuses zoonoses telles que la rage… ou la brucellose !
La prochaine vague d’abattages sera ciblée et épargnera donc les bouquetins sains, mais ne nous laissons pas enfumer : il s’agit vraisemblablement de reprendre le massacre « en douceur » avant de porter le coup ultime ! Ainsi, selon la FRAPNA, le préfet aurait déjà fait part aux ministères de son intention de demander l’avis du CNPN sur une prochaine dérogation visant l’abattage de tous les bouquetins du Bargy. Le préfet (qui a déjà dévoilé ses lacunes en matière d’impartialité) pourrait, comme en 2013, passer outre l’avis du CNPN, et ordonner un massacre éclair mettant fin à la présence du bouquetin dans ce massif haut savoyard.
De son côté, le député Bernard Accoyer (UMP), partisan de l’abattage total, fait pression pour que le principe de précaution soit appliqué aux bouquetins, tout en déplorant activement que ce principe s’applique aux « sujets économiquement exploitables » tels que le maïs génétiquement modifié MON810, le gaz de schiste ou le nucléaire. Pour accélérer les abattages, monsieur Accoyer prépare même une plainte contre l’Etat pour non-assistance à personne en danger, et ce alors que le danger que représente les bouquetins du Bargy pour l’humain est minime selon l’ANSES : deux malades en seize ans (contaminés par le biais de fromage au lait cru, qui est contrôlé depuis lors). Peu importe le nombre de victimes de l’extraction d’uranium, des accidents de Tchernobyl ou de Fukushima : selon monsieur Accoyer, le nucléaire est inoffensif, et les bouquetins dangereux ! Faisant honneur à l’idéologie de son parti en défendant mordicus des intérêts économiques particuliers, Bernard Accoyer n’a pas vraiment le souci de la juste mesure. Ainsi, en 2013, il cherchait à influencer le premier ministre en lui écrivant que les avis scientifiques de l’ANSES et du CNPN étaient « stupéfiants », et que les bouquetins étaient « pratiquement tous malades ». Ce qui est faux : 35% de séropositifs, ce n’est pas pratiquement 100% de malades. Le fait que de tels abus rhétoriques soient formulés par un aussi haut responsable politique (ancien président de l’assemblée nationale) a de quoi interroger notre si belle République… dans laquelle, monsieur Accoyer en conviendra, il est plus facile de s’attaquer à des bouquetins qu’à des firmes multinationales.
La pétition contre les abattages à l’aveugle a déjà récolté 68 400 signatures (pour signer, cliquez ici). MS
Vendredi 19 décembre 2014 : Le préfet n'en démord pas !
Lors d'une réunion avec les ministères de l'agriculture et de l'écologie, le préfet de la Haute-Savoie aurait proposé de tester une centaine de bouquetins, d'euthanasier les séropositifs, de marquer et relâcher les séronégatifs, puis de faire abattre de manière indiscriminée la totalité des animaux restant sur le massif, soit environ 200 à 250 bouquetins. Autrement dit, le préfet veut poursuivre les abattages massifs à l'aveugle jusqu'à la quasi éradication de l'espèce sur le massif du Bargy. La ministre de l'écologie lui aurait demandé d'attendre que l'ANSES rende ses conclusions, c'est-à-dire d'attendre avril 2015.
Il est incompréhensible que l'ANSES n'ait pas été saisie dès septembre 2013 ! Ce laxisme n'est pas tolérable, car pendant que 14 experts essaient de rattraper le retard perdu, les bouquetins entrent en rut en ce mois de décembre, et la maladie, qui se propage par voie vénérienne, progresse fortement. Conformément aux recommandations du Conseil National de Protection de la Nature, des campagnes de vaccination et d'abattages sélectifs des animaux malades auraient dû être lancées bien avant le rut de 2014 : ce n'était qu'une question de bon sens ! Si j'étais cynique, je dirais que depuis plusieurs mois, le préfet fait le choix de l'inaction pour que le nombre d'animaux contaminés augmentent, ce qui accroît la pertinence de ses demandes répétées d'abattage total au détriment de la préservation des cheptels, de la biodiversité et de la santé publique. Le préfet se trompe de cible : ce ne sont pas les bouquetins qu'il faut éradiquer, mais la brucellose. MS
En savoir plus : le fil actu 2014